REVUE ALGERIENNE DE FINANCES PUBLIQUES
Volume 6, Numéro 1, Pages 75-99
2016-12-20
Auteurs : Chaib Baghdad . Chebab Sihem . Khouani Leila .
Les dernières perturbations et turbulences observées au niveau de l’économie internationale, et précisément les marchés financiers et bancaires, ont mis à nu les politique et stratégies financières élaborées et engagées par les économies nationales, aboutissant, de ce fait, vers une urgence et forcing pour une intervention publique, sans que l’Etat (ou ses institutions) ne soit responsable de cela, mettant, ainsi, plus de pression et responsabilités sur les trésoreries publiques et les deniers, dans un souci de maintenir un équilibre macroéconomique salutaire pour l’économie locale et aussi l’économie internationale. Cela fut prouvée et confirmée lors de la précédente crise financière en 2007, en fait une crise bancaire convertie en crise financière, avec des déroutes et faillites financières des grandes institutions financières internationales, obligeant, par conséquent, les banques centrales des régimes libéraux à s’impliquer et intervenir (financièrement parlant) pour venir au secours des banques commerciales et privées, évitant, par là, une propagation et élargissement de cette crise vers d’autres secteurs et domaines économiques. Cette crise dépassée (difficilement il faut bien l’avouer), l’économie internationale s’est réveillée avec une ardoise financière assez conséquente et surchargée, avec un amoncellement et accumulation des dettes publiques pour certains Etats, d’ailleurs les critères de Maastricht pour la stabilité financière de l’Europe n’ont pas été respectés, nécessitant, de ce fait, la mise en place des mesures et stratagèmes afin d’atténuer cette crise des dettes publiques, créant, ainsi, des lancements pour des emprunts publiques réguliers et répétés des décideurs financiers. Cela nous amène à discuter du cas de l’économie algérienne, même si cette dernière a su surmonter les impacts et effets de la crise, du fait de l’euphorie et l’embellie financière à ce moment (où l’on parle de près de 200 milliards $ récoltés en l’espace de quelques années), et a su gérer le dossier de la dette publique d’une manière plus décontractée et soulagée (le taux de cette dette n’a pas dépassé 10% du PIB alors qu’il avoisine une moyenne de 80% pour des économies avancées), mais les derniers développements sur la scène économique, avec cette baisse drastique des prix du baril d’un prix moyen de 110$ avant 2014 à un autre compris entre 35 et 40$ au dernières nouvelles , remettent en cause la capacité financière des autorités à maintenir cette dette publique à un niveau abordable et surtout à maintenir le cap de la croissance économique par le biais des investissements publics, largement financés par des fonds publics émanant des revenus pétroliers. A cet effet, nous envisageons, à travers cette modeste contribution, livrer notre analyse sur le lancement de l’Etat algérien vers une probabilité d’un recours vers l’endettement public (préférable à une dette étrangère) et examiner les éventuelles possibilités de cette concrétisation, dans un contexte économique national plus marqué par des prudences et des réticences, et tenter de cerner cet appel avec la nouvelle configuration et restructuration de l’économie nationale, qui se projette de se tourner vers un modèle économique plus indépendant des cours des hydrocarbures.
Emprunt obligataire-Etat-Banques-Trésor public-Investisseurs-Algérie-Finances publiques.Emprunt obligataire-Etat-Banques-Trésor public-Investisseurs-Algérie-Finances publiques.
Metidji Abdelaziz
.
pages 782-800.
Mzoughi Inès
.
pages 38-49.
Boulkedra Naziha
.
Lakhal Nabila
.
pages 1188-1201.
Bakheit Abakr Saadelnour
.
pages 1093-1115.