مجلة المواقف
Volume 2, Numéro 1, Pages 19-28
2008-04-14
Auteurs : Michel Cuypers .
La composition (nazm) ou l’agencement (tartîb) du texte coranique, ainsi que la cohérence (tamâsuk) de ses différentes unités sémantiques ont toujours posé question, tant pour les anciens, dans la tradition islamique, que pour les spécialistes modernes occidentaux de l’étude du Coran. Aux 3ème et 4ème siècle de l’hégire, les savants musulmans ont étudié la composition ou l’ordre du texte dans des ouvrages (aujourd’hui perdus) portant le titre de Nazm al-Qur’ân. La question a ensuite été reprise dans les ouvrages sur le caractère inimitable du Coran (i‘jâz al-Qur’ân), et dans les encyclopédies des sciences coraniques de Zarkashî (Al-Burhân fî ‘ulûm al-Qur’ân) et de Suyûtî (Al- Itqan fî ‘ulûm al-Qur’ân). Ces derniers déplorent d’ailleurs que trop peu d’exégètes aient porté intérêt à cet aspect du texte coranique. Parmi les exceptions, ils citent Fakhr al-Dîn al-Râzî, qui, de fait, a prêté attention, plus que d’autres, aux corrélations entre versets et sourates. Ainsi signale-t-il les inclusions ou correspondances entre le début et la fin d’une sourate, ou le lien qui relie la fin d’une sourate au début de la suivante, ou encore des faits de composition comme les parallélismes, les chiasmes ou les antithèses. Mais on ne voit pas qu’au-delà de ces observations ponctuelles les anciens aient abouti à une théorie générale de la composition du texte. La raison en est sans doute que leur attention était avant tout fixée sur le verset, plus que sur les grandes divisions du discours. C’est en effet une constante de l’exégèse traditionnelle de procéder par commentaire verset par verset, d’une manière que le savant contemporain Mustansir Mir a qualifié de « linéaire-atomiste ».
La composition; L’agencement; Coran; L’exégèse; Zarkashî
Gobillot Geneviève
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pages 113-145.
Oubiri Saber
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pages 187-217.
Bengouia بن قوية Samiaسامية
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بن قوية نور الدين
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ص 213-228.
Maha Nesrine Aggoun
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pages 5-27.