Langues, discours et inter cultures
Volume 8, Numéro 2, Pages 68-81
2024-12-30
Auteurs : Sainson Camille .
La mer est un espace qui invite au voyage initiatique, qui est donc source de vie, de mort, mais aussi de récit. Parce que sa surface est un miroir, elle se fait avant tout reflet de notre propre finitude et déclenche l’introspection. Mais lorsque le naufrage survient, l’espace est chamboulé ; l’horizontalité infinie se mue en verticalité, en appel vers les profondeurs insondables, métaphores de la mort. De la catastrophe émerge alors la narration, le survivant aura désormais pour mission de relater son aventure. La mer n’est donc pas seulement un espace physique qui sert au déplacement des biens et des personnes, elle est aussi – et ce, depuis l’Antiquité – affaire d’imaginaire. Des mythes gréco-romains aux grands romans maritimes du XIXe siècle, elle n’est jamais simple décor, mais bien souvent personnage principal, allégorie philosophique qui nous permet de penser les grands thèmes métaphysiques en lien avec notre existence.
Thalassologie ; Récit de mort ; Hétérotopie ; Jules Verne ; Victor Hugo
دين سميرة
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ص 246-258.
خويلدات صالح
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pages 426-448.
Debza Mahfoudh
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pages 38-49.
قبطان شوقي
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صدوقي زروق
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ص 237-256.
Abdelaziz Boukenna
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pages 322-327.