AL-Lisaniyyat
Volume 16, Numéro 1, Pages 61-64
2010-06-22
Auteurs : Issad Djamel .
La présente recherche pose la problématique de l'élaboration des compétences transversales dans les programmes scolaires algériens, précisément ceux de la langue arabe et de la langue française. Les deux composantes linguistiques constituent dans le système éducatif algérien, un des éléments fondamentaux du soubassement cognitif à dominante langagière dans le dispositif d'enseignement / apprentissage. La langue arabe est l'instrument premier que doit posséder l'apprenant pour accéder aux différents domaines de l'apprentissage. Elle est non seulement matière d'enseignement qui véhicule des apprentissages, mais aussi moyen d'établir et d'entretenir des rapports harmonieux avec son environnement. A ce titre, sa maîtrise constitue la compétence transversale de base. La langue française, en raison de son statut particulier, et de son enseignement à un âge précoce, remplit une fonction particulière dans l'école algérienne. Par conséquent, la question des transferts langagiers est au cœur des articulations didactiques et pédagogiques dans le dispositif de conception des programmes et des curricula. Les grilles d'analyse inspirées de la taxonomie bloomienne concernant les catégories cognitives pour l'étude des objectifs d'apprentissage a permis de mettre en évidence les dysfonctionnements dans les opérations de transfert cognitif dans les deux langues et cela, en raison des choix opérés dans la différence des hiérarchies inhérentes aux catégories cognitives relevées dans les deux programmes.
compétences transversales, transfert, interaction, apprentissage, soubassement cognitif, curriculum, profil de sortie.
Issad Djamal
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pages 139-149.
Rokiba Wafa
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pages 89-100.
Terras Imane
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pages 361-382.
Chouaf Aicha
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Ferhani Fatma-fatiha
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pages 681-702.